Si l’on admet que l’ère du Verseau sera l’ère d’Uranus, rappelons que Ouranos signifie en grec, ciel étoilé.  Nous pouvons sans grand risque parier sur la capacité des hommes à toujours mieux appréhender ce « ciel étoilé ». Or, comme le récit mythologique le suggère, la vie sur terre résulte de la castration du dieu, une goutte de sang ayant donné naissance à Aphrodite, la déesse de l’amour. Serait-ce à dire que des découvertes en astrophysique confirmeraient le contenu symbolique du mythe, et que l’Amour, ou l’origine de la vie sur terre, se trouve « quelque part » dans le ciel ?

De quoi détrôner le Dieu créateur, ou plutôt revoir complètement nos représentations de la création... Comme nous l’avons déjà évoqué, le rapport à la religion devrait passer d’une logique de foi, de croyance (Poissons) à une logique de compréhension et de connaissance (Verseau). La religion c’est ce qui permet de se « relier » aux différents plans de notre environnement ;  de la nature, au cosmos, en passant par les autres êtres humains. Une religion qui repose sur une nouvelle conscience basée sur la connaissance est donc tout à fait envisageable.

Comme nous l’avons abordé dans l’article « 2 000 ans d’ère Poisson-Vierge », les changements de civilisation liés à la précession des équinoxes, se sont, jusqu’à présent, toujours manifestés par des nouveaux référentiels religieux. Est-ce que cela impliquerait que d’ici 150 ans une découverte majeure liée à la place de l’homme sur Terre aura lieu ? Une découverte telle qu’elle n’exclurait pas les anciennes croyances et les messages des différents éveillés et prophètes, mais qu’au contraire qui saurait les intégrer en un tout cohérent,  leur donner une portée plus universelle, et apporter ainsi un sens renouvelé ?

L’ère du Verseau a souvent été associée à une ère de paix sur la terre. Sans faire d’angélisme, il se pourrait qu’une nouvelle compréhension de notre « nature humaine » favorise davantage de tolérance et de nouvelles relations entre les peuples.

Mais sans doute que d’ici là c’est tout le contraire qui se produise. Et qu’au bord du gouffre, une surprise, telle que la planète Uranus « sait le faire », vienne interrompre l’embrasement.

Relisons le mythe de Prométhée. Seule l’espérance est restée en équilibre sur la jarre de Pandore.